Toutes mes photos de montagne
Les plus belles photos de montagne en vente en tirage d'art.
La photo de montagne. En tant que photographe, la montagne me fait rêver. Elle me procure un sentiment d’émerveillement constant et me fait voyager à quelques pas de chez moi.
Bienvenue dans ma boutique en ligne de photographies de montagne. Vous pourrez y découvrir mes plus belles photos de montagne prises durant mes différentes sorties photo dans les Alpes et ailleurs. Je vous présente mes photos préférées, toujours capturées au cœur des paysage des montagnes que j’apprécie tant.
Vous avez également la possibilité de rechercher directement une photo. Pour cela, utilisez le moteur de recherche ci-dessous ou bien contactez moi.
Comme vous l’aurez compris, toutes les photos que je vous présente sont en vente en tirage d’art en édition limitée. Vous recevrez votre tirage d’art numéroté et signé par moi-même.
Vous aurez ainsi une décoration murale unique dans votre salon ou toute autre pièce de chez vous, en mesure d’accueillir un de mes tirages.
En choisissant une photo de montagne sur ma galerie en ligne, vous faites le choix d’une œuvre originale. En effet, chacune de mes compositions est proposée en édition limitée à 30 exemplaires uniquement, signée de ma main.
Outre la notion d’édition numérotée et signée, votre tirage d’art sera gage de qualité et de durabilité : impression par un laboratoire professionnel sur des papiers d’art de qualité inégalée. Vous pourrez ainsi conserver votre tirage de votre montagne préférée pendant plusieurs dizaines d’années !
« Ici vous ne trouverez pas de « simple poster » de montagne mais de véritables tirages d’art en édition limitée et signés de ma part. »
Enfin, j’ai fait le choix de la qualité à la quantité. Ainsi sur ma boutique en ligne, vous trouverez un choix limité – mais déjà conséquent – de photos de montagne.
Caisse américaine en aluminium noir
Une finition haut de gamme pour sublimer votre tirage de montagne.
Pourquoi ce choix de ma part ?
J’aurais effectivement pu proposer des tirages plus « bas de gamme » ou « standards » type posters en offrant des milliers de photos et en automatisant le processus de vente et d’impression. Mais non. Plusieurs raisons à ce choix.
Je ne peux que vous inciter à choisir le travail d’une photographe indépendant, que ce soit moi ou un de mes confères, en lieu et place de grosses structures qui ont industrialisés les ventes avec au final que peu de revenu transmis à l’auteur des œuvres.
Faire confiance à un photographe indépendant de montagne, c’est aussi le gage d’avoir :
Depuis quelques années la photographie de paysage est de plus en plus en vogue en terme de décoration. Il s’agit d’un véritable moyen de sublimer la décoration intérieure d’un appartement, d’une maison ou même d’un bureau.
Accrocher un tirage de montagne chez soi c’est aussi la sensation de créer une fenêtre vers la nature et se remémorer d’agréables souvenirs.
Pour réussir au mieux cette décoration intérieure, il est important de bien choisir le paysage de montagne pour qu’il s’accorde au mieux avec le style, les teintes et les textures de celui-ci. Je peux évidemment vous donner mon avis de photographe à ce sujet et vous conseiller sur le choix d’une photographie de montagne.
A travers la photothèque que je me suis constituée, je m’efforce de répondre à vos demandes aussi spécifiques soient-elles : sommet en particulier, massif montagneux spécifique, hiver ou été, lac de montagne, vallée, crête rocheuse…que de possibilités !
Enfin, il est essentiel de choisir un support qualitatif, que ce soit sur le rendu esthétique mais aussi sur la durabilité de votre tirage. Sur ces points là, aucun souci à vous faire avec les produits que je propose. La seule « difficulté » sera de choisir la finition qui convient et qui vous plait le plus. Je vais essayer de vous éclairer sur ce choix dans le prochain paragraphe.
Quel support d’impression choisir pour une photo de montagne ? Et quelle dimension est la plus appropriée pour mettre en valeur votre tirage ?
Sachez que tout est à peu près possible, notamment les photos en grand format. Donc si vous avez une envie précise, partagez là moi sans hésitation.
Un choix a été fait sur les finitions proposées sur ma boutique en ligne. Actuellement, 4 types de finitions sont proposées avec des déclinaisons pour certaines d’entre elle.
Tirage seul
Contrecollage dibond®
Caisse américaine en bois
caisse américaine en alu
Tout se passe directement sur mon site internet assez naturellement. Naviguez parmi les différentes galerie pour choisir la photo de montagne de vos rêves. Choisissez la finition et la dimension et ajoutez le tirage à votre panier. Suivez ensuite le processus de livraison et de paiement pour finaliser votre commande. C’est tout.
« Acheter une photo de montagne n’a jamais été aussi simple. »
Mais gardez à l’esprit une chose : je suis là en cas de besoin.
Ne surtout pas hésiter à me contacter si vous avez une interrogations quant au choix de la photo, de la finition ou bien même de la dimension.
De la même façon, demandez-moi si vous souhaitez une personnalisation de votre tirage pour satisfaire à vos envie de décoration. Tout est possible ou presque.
Offrir une photo de montagne ?
Vous souhaitez offrir une de mes plus belles photos de montagne ? Aucun souci, vous pouvez faire livrer le tableau photo où vous souhaitez et ajouter un petit mot si vous avez envie !
Quelques une des mes plus belles photos montagnardes sont présentées ci-après dans différents décorations intérieures. Chaque photo a été associée à une finition et un décor qui s’accordent au mieux. De quoi sublimer la montagne !
Oui, pourquoi la montagne ? Qu’a-t-elle de si particulier ? Pourquoi pas des paysages de mer, de l’architecture ou bien même du portrait ? Autant de question que vous vous posez peut être mais qui m’interpellent moi aussi.
Depuis tout jeune, la nature m’attire. Je ne me lasse pas de contempler les paysages que je parcours. Cette nature me fascine, de par sa grandeur, sa complexité et son adaptabilité.
Elle me permet de vivre des émotions fortes qui restent toujours aussi intenses au fil des années. Alors oui de nombreuses formes de paysages me touche de différentes manières : je suis impressionné par la force de l’océan, déboussolé par la vision presque à l’infini d’une plaine du centre de la France ou surpris par un chemin en sous-bois d’une forêt.
Mais seul l’un d’entre eux m’émerveille continuellement, peu importe le nombre de fois et le temps que j’y consacre. Vous l’aurez deviné, il s’agit bien des paysages de montagne.
Pour moi la montagne c’est l’une des plus belles réalisations de la Nature. La force qui s’en dégage est incroyable. Que ce soit un paysage de basse montagne, de moyenne montagne ou de haute montagne, je reste souvent ébahi par la beauté de ce dernier.
D’où vient cet amour inconditionnel pour la montagne ? C’est une question que je me pose régulièrement mais à laquelle je n’ai pas d’explication précise, seulement quelques pistes.
Je n’ai pas baigné toute ma jeunesse dans ce milieu montagnard, loin de là. Citadin, mes excursions en montagne furent irrégulières et courtes pendant de nombreuses années. C’est à l’adolescence que j’ai commencé à m’intéresser de plus près à ce milieu. Mais sans plus. Il a fallu attendre mes 20 ans pour que ce soit une révélation.
La photographie étant déjà présente dans ma vie depuis quelques années auparavant, les deux pratiques se sont naturellement combinées.
A partir de ce moment, la montagne est entrée dans ma vie et n’est plus jamais repartie. Si vous souhaitez en savoir plus sur mon parcours personnel, je vous invite à lire ma biographie qui retrace mon parcours de photographe amateur à photographe professionnel de montagne.
Un autre aspect qui m’a mené à prendre des photos en montagne, c’est l’attrait pour la nature. Je suis un amoureux de la Nature et des superbes paysages qu’elle nous offre.
Depuis bien longtemps, je suis sensible à la nature sauvage. Je suis souvent à la recherche de grands espaces, avec une très faible empreinte de l’Homme.
Mon regard photographique sur la montagne a largement évolué en 10 ans de pratique.
A mes débuts, toute occasion était bonne à prendre pour faire quelques clichés de montagne. Une sortie ski alpin avec les copains sous une lumière écrasante de midi ? Mon appareil photo était tout de même de sortie ! Ma pratique était dévorante, sans réelle réflexion sous-jacente. Mes compositions n’étaient pas réfléchies et les quantités prises, faramineuses. Aucune de ces photos du début des années 2010 n’est exploitable à mes yeux aujourd’hui mais il en reste de très bons souvenirs.
Au fils des mois et des années de pratiques, j’ai appris, observé, compris et progressé. En dehors de l’aspect technique – du photographe et du matériel sur lequel j’interviens plus bas – j’ai commencé par apprendre ce que je désirais obtenir comme résultat. Commencer par une envie est la base.
Pourquoi ce lieu en particulier ? Quelle direction donner à ma composition ? Quel moment de l’année ais-je envie de mettre en avant ? Comment prendre en compte la lumière ? Autant de question à se poser avant même de sortir son appareil photo du sac ni même de se rendre en montagne !
Ces questions je me les suis posé un très grand nombre de fois avec sans cesse de nouvelles interrogations. Mais c’est ce qui – il me semble – m’a fait progresser. Dorénavant je sais quel style j’ai envie de donner à mes photos de montagne et quelles sont mes envies à moyen terme.
Vous l’aurez compris, mon domaine de prédilection c’est la montagne, je me définis ainsi comme photographe de montagne plus que photographe de paysage, qui me paraît trop large pour définir mon travail photographique.
Le reste de la pratique photo, aussi vaste soit-il, ne m’attire pas autant. Dans la pratique du moins ; car je suis un admirateur de certaines photographies et photographes de domaines plus ou moins éloignés : de l’animalier à l’architecture en passant par le portrait.
Je vois deux raisons à ce constat :
Comme je l’expliquais plus haut, mes années de pratique m’ont forgé un style photographique que j’essaye de mettre en pratique dans mes compositions de montagne.
Mais quel est-il ?
On aborde ici une notion terriblement subjective. Il est probable que certains me définissent totalement d’une autre manière. Mais c’est la vision que je souhaite donner aux photos qui ressortent de mes sorties en montagne. Je ne vais pas vous dresser une liste exhaustive de ce style mais simplement vous évoquer quelques points pour que vous compreniez un peu mieux ma démarche.
Je souhaite maitriser au mieux la lumière dans mes compositions. C’est un des axes les plus forts dans ma démarche photographique : être convaincu par la lumière du moment quitte à ne pas faire de photo du tout.
Mon style passe également par ce que j’appelle l’équilibre de ma composition. J’accorde énormément d’importance à créer une composition qui m’apparaisse équilibrée en terme de proportion des volumes dans l’espaces mais aussi des sujets clefs et bien sûr des apports de lumière. C’est un travail très important à mes yeux qui me fait éliminer un grand nombre de photo que je ne juge pas correctement cadrées in fine.
Enfin un accent est mis dans mon travail photographique – plus récemment – à la sobriété des photos que je produits. L’envie de composition plus esthétique, plus fine voir minimaliste. Cette volonté demande une réflexion et un regard encore plus réfléchis qu’accoutumée. Mais c’est un travail qui me plait et que je vais continuer à développer au cours de mes prochaines pérégrinations.
Pour finir sur la question de « pourquoi je photographie la montagne » – objet de ce grand paragraphe je le rappelle – j’ai envie « d’ouvrir » quelque peu mes propos au sujet de la photo de montagne.
Bien qu’adepte inconditionnelle des paysages de montagne, ma curiosité et mon envie d’apprendre m’ouvrent sur d’autres pratiques. Ainsi dans mes travaux personnels, notamment au cours de mes voyages, je teste le spectre de la photo de paysage autrement que par celui de la montagne. Le résultat de tests restent pour la plupart du temps dans ma sphère privée. Mon site internet se concentrant quasiment uniquement sur mes photos de montagne.
Néanmoins, j’apprends toujours plus à observer le milieu montagnard dans lequel j’évolue. Je mets en lumière essentiellement la « grandeur » des paysages de montagne mais je suis également -et de plus en plus- sensible aux détails que nous offre la Nature. Il donc possible qu’à l’avenir, je vous partage également de clichés différents.
Une chose est sûre : le rapport au relief sera toujours présent dans mes photos.
Faire une photographie de paysage n’est pas un exercice aussi facile qu’on pourrait le penser. Contrairement aux photographies studios, les photographies de paysage se font en extérieur, un environnement sans cesse en évolution et parfois imprévisible. D’autant plus en montagne.
Pour faire une photo de montagne, il suffit de se rendre devant le paysage identifié et d’appuyer sur le déclencheur de l’appareil photo ? Non ? En caricaturant, c’est ce que beaucoup penses. Et moi-même, au début de ma pratique photographique, j’ai sous-estimé le travail inhérent à la photo finale.
En réalité, le processus peut parfois être long, répétitif et compliqué. Alors bien sûr, nous n’avons pas -nous les photographes de montagne- les contraintes que peuvent avoir un portraitiste ou un photojournaliste avec l’aspect « humain » à traiter mais d’autres contraintes que la Nature nous apporte.
J’ai appris, avec mon expérience, à peaufiner ce processus de prise de vue en montagne. Tout commence avec l’idée et l’envie. Oui avant tout chose, il faut savoir ce que l’on souhaite photographier.
Chaque saison, chaque jour et même chaque instant sont différents en montagne. Vous trouverez rarement les mêmes conditions lumineuses, les mêmes nuances de couleurs, les mêmes nuages sur un paysage de montagne.
Il est parfois difficile de reconnaitre le même paysage de montagne entre un panorama en été et le même panorama en hiver, tant il est différent. En hiver la neige peut s’installer durablement immaculant de blanc toute la diversité des paysages. Au contraire, à la belle saison, la montagne se part d’une diversité de textures et de couleurs incroyables.
Pour réussir une composition, il est donc impératif de considérer l’ensemble de ces facteurs en plus du travail de cadrage. C’est l’une des contraintes les plus difficiles à prendre en compte pour les photographes.
Le relief montagneux formés par les sommets, les crêtes, les vallées, les falaises, les cirques, les plateaux ou encore les combes permettent de jouer sur les compositions photographiques qu’on réalise.
« Quand la nature aide le photographe de montagne. »
Paradoxalement, ce relief peut m’aider. En effet, lorsque je me retrouve face à certains paysages de montagne, j’ai l’impression que la nature me guide dans le cadrage à réaliser tant celui-ci parait instinctif. Les différents lignes formées par les sommets mais aussi les crêtes ou les vallons permettent de faire naviguer le regard naturellement vers un point de la composition photo
Le photographe doit donc s’adapter aux conditions si particulières et compliquées que nous impose la montagne. Mais en contrepartie, les rendus peuvent s’avérer proportionnels à la difficulté ressenties !
Les photos de paysages de montagne se distinguent des autres photos de paysages.
Prendre des photographies en montagne implique, comme son nom l’indique, d’être en montagne. Or, comme vous le savez, les conditions météorologiques sont parfois très rudes en altitude.
Par exemple, il n’est pas simple d’aller prendre des photos sur un sommet à plus de 3000 mètres d’altitude en plein hiver. Cela demande une anticipation des conditions climatiques mais aussi l’aisance et la technicité pour se rendre à un endroit pareil.
Cela est à adapter en fonction de la saison et du milieu montagnard que vous visez mais il faut bien penser à :
L’ensemble de ces points rajoute une difficulté à votre mission de photographe.
Une des particularité que je trouve la plus impressionnante en montagne, c’est le changement radicale des paysages d’un moment à l’autre notamment entre chaque saison.
Il est parfois difficile de reconnaitre le même paysage de montagne entre un panorama en été et le même panorama en hiver, tant il est différent. En effet, en hiver la neige peut s’installer durablement immaculant de blanc toute la diversité des paysages. Au contraire, à la belle saison, la montagne se part d’une diversité de textures et de couleurs incroyables.
Le photographe de montagne devra apprendre à jouer et composer avec ces changements, qui permettront de sublimer une photo de paysage.
Au fil des années, je consacre de plus en plus de temps à la photographie pourtant je prends de moins en moins de photos de montagne…paradoxal non ?
Vous allez voir que pas tant que ça finalement…
En dehors des contraintes de temps liées à mon agenda personnel, ma pratique photographique à largement évoluée comme je l’indiquais plus haut. L’exigence que je porte à mes compositions n’a de cesse de progresser. Terminé le temps où après chaque sortie en montagne, je me sentais « obligé » de partager quelques clichés bien que je ne sois pas emballé par ces derniers. Dorénavant, je veux être pleinement satisfait du résultat obtenus avant de partager quoi que ce soit.
Résultats, beaucoup de sorties où je reviens bredouille.
Mes envies ont également largement évoluées. Me « contentant » de la plupart des paysages de montagne, je suis devenu de plus en plus exigeant.
« Environ 80% de mes sorties en montagne sont des échecs photographiques. »
Après avoir muri cette envie, place au repérage, virtuel puis physique dans la majorité des cas.
Tout commence par l’envie. Cela peut paraître bête mais cette envie n’était pas systématique à mes débuts.
Dorénavant, je prends le temps de la réflexion avant d’aller m’aventurer en montagne. Je m’interroge sur les compositions que je souhaite travailler, sur les sommets, vallées, massifs qui m’inspirent et surtout je priorise mes envies et mes idées.
A partir de ce qu’on pourrait appeler une liste, je peux passer à l’aspect un peu technique du processus de création photographique.
Sans doute l’étape la plus négligée lors du début de ma pratique photographique. Or, il s’avère que le repérage correspond à une phase clef dans la réussite d’une belle photo de montagne.
J’ai longtemps eu tendance à ne pas anticiper mes sorties photos ou ne pas réfléchir dans le bon sens quant au travail de composition. Je ne dis pas qu’il faut à tout prix réfléchir et anticiper sa prise de vue avec un repérage préalable ; la spontanéité et le hasard offrent également de merveilleux moments en montagne.
Néanmoins, dans le cas d’une quête photographique précise, comme celle que j’opère sur des série thématiques, le repérage apparaît indispensable. En effet, les envies et idées qui ont germées dans mon esprit me tracent une ligne directrice à suivre.
Ce repérage passe par une première phase « virtuelle » suivi d’une seconde, physique.
« Ne pas foncer tête baisser sur le terrain. »
Lorsque qu’une idée a germé dans mon esprit, j’imagine quelle zone géographique pourrait être propice à sa réalisation. Celle zone peut être très large, un massif montagneux entier, comme très précise tel qu’un col ou sommet particulier.
C’est à partir de ce moment-là que je « sors » mes cartes. On peut remercier les créateurs des cartes IGN au 1/25 000 ainsi que le formidable outils qu’est Google Maps (ou équivalent) avec ses vues satellites. Je navigue dans ces cartes un long moment afin d’imaginer le spot parfait pour prendre mes photos.
Votre meilleur allié en randonnée photo.
Je m’appuie également sur d’autres outils pour appréhender au mieux le terrain :
Enfin je m’aide des connaissances du terrain que j’ai acquises au fils de mes péripéties en montagne. Sans oublier mon instinct.
« Analyser de ses propres yeux. »
Le montagne est un milieu très complexe. Une analyse virtuelle du terrain est une grande aide mais découvrir par ses propres yeux l’est encore plus. C’est pourquoi j’ai souvent tendance à venir explorer des coins que j’ai préalablement repéré virtuellement. Je confirme alors, ou infirme, mes spots repérés sur mes cartes.
Ce repérage physiquement est d’ailleurs souvent « forcé ». Comme je l’expliquais plus haut, je reviens souvent bredouille de mes sorties en montagne. Mais j’en garde du positif – sans parler bien sûr de la randonnée en elle-même- avec ce repérage.
Concilier son agenda personnel aux contraintes inhérentes aux photos en montagne est une réelle difficulté. En effet, pour réussir une belle photo comme je l’ai imaginé, je dois prendre en compte :
Essayer de trouver un moment où l’ensemble de ses contraintes sont respectées fait de cette étape la plus difficile de toute à mon sens.
Cette analyse est à nuancer en fonction des lieux ciblés : il y aura évidemment beaucoup moins de contrainte sur une photo à 1000 m d’altitude sur un plateau montagneux au printemps qu’une photo à plus de 2500 m d’altitude en pleine hiver avec de la neige fraîche !
Le maitre mot est l’anticipation. Il est nécessaire d’anticiper ses sorties en s’adaptant aux conditions du moments et en adaptant la technicité requise.
L’ensemble des contraintes évoqué rend la tâche difficile et parfois frustrante. Nombre de fois où j’aimerais être en montagne à prendre des photos mais que les conditions ne sont pas réunies !
Quel matériel utiliser et quels réglages associer ? Sans doute la question la plus posée – notamment par les photographes notices – mais qui finalement n’est pas essentielle selon moi. En effet, on accorde trop d’importance au matériel et à l’optimisation des réglages.
Oui c’est important pour obtenir une photographe technique réussie mais ça reste un point de détail parmi tout le processus de création. Vous pourrez avoir un réglage technique parfait, si vous ne menez pas la réflexion détaillées dans les paragraphes précédents, votre cliché ne sera sans doute pas réussi.
J’ai bien sûr accordé de l’importance au matériel photo que j’utilise – notamment en raison des tirages très grand formats que je propose – et je peux être de bon conseil si besoin mais je ne passe pas tout mon temps sur ce sujet. Idem pour les réglages. J’essaye de maitriser au mieux ces derniers mais je prête une attention forte à mon environnement et à la réflexion globale sur ma création.
Si vous souhaitez en savoir davantage sur le matériel que j’utilise, je vous invite à découvrir ma page dédiée à ce sujet. Enfin, sachez que je propose des stages personnalisés pour découvrir le processus global de création photographique (envie + repérage + technique + traitement). Contactez-moi pour en savoir plus.
Faire de belles photos de montagne passe pas le traitement numérique de ces dernières. Je vais volontairement les pieds dans le plat en clin d’œil à tous les détracteurs du traitement/retouche des photos.
Évidement qu’on peut faire tout et n’importe quoi sur un logiciel de traitement photo en modifiant la photo de base très loin de la réalité.
Mais d’une part, il n’a jamais été dit qu’une photo (qui plus est « d’art « ) devait refléter la réalité. Alors si un photographe souhaite donner sa propre vision artistique à une photo en la retouchant massivement, libre à lui, tant qu’il assume son travail de création. Après tout chacun ses gouts, même si pour ma part, je ne partage pas forcément ceux-ci.
Et d’autre part, une « photo de base « (j’entends le format brut RAW) n’est justement pas le reflet de la réalité. Il s’agit, comme son nom l’indique, d’une photo « brute » sur laquelle beaucoup d’informations sont présentes mais pas représentées de la « bonne manière » (i.e comme l’œil humain pourrait le voir). Car vous ne le savez peut-être pas mais aucun appareil photo -aussi haut de gamme soit-il- n’atteint les performances de l’œil humain.
Ainsi, les photos brutes prises doivent passer par le traitement numérique, également appelé post-traitement, pour obtenir le résultat final.
Dans mon cas, je fais en sorte que ce résultat final soit au plus proche de la réalité observée par mes yeux au moment de la prise de vue en montagne. Bien sûr, j’apporte une petite touche artistique avec ma vision de la création photographique. Cela peut passer sur l’ajout de gain, le renforcement des zones sombres ou claires pour diriger le regard mais ces modifications ne m’apparaissent pas dénaturer le paysage que j’avais en face de moi en réalité.
Est-ce que ma pratique de la photo de montagne serait la même si je ne partageais pas publiquement mes photos ? C’est une question que je me suis posée, dont je ne suis pas sûr de la réponse. Mais je pense que non.
La photographie de montagne c’est un moyen de partager ma vision et les émotions que je vis lors de ces sorties sur les sommets. C’est un véritable un moyen d’expression qui me tient à cœur.
J’accorde également énormément d’importance aux échanges que je peux avoir avec ma « communauté » à travers les retours et bien sûr les achats de tirages d’art qui m’apporte une satisfaction au travail que je produis.
Je remercie d’ailleurs l’ensemble des personnes qui me soutiennent -quel que soit la façon- qui m’encourage dans mon travail, me fournissent de l’inspiration et me permettent de vivre partiellement de cette passion pour la photographie de montagne.